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 Le début.

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Kioko
maitre du flood
Kioko


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Le début. Empty
MessageSujet: Le début.   Le début. EmptySam 31 Mar 2007 - 21:37

Citation :
Deux hommes, deux chaises, une table, 362 bierres, dont 13 de pleines.

-L'annexe des jardins : la cave à vin ! Lieu hautement philosophique, et connu de moi seulement

-Mais oui, c'est ça, tu as encore une tite voix dans ta tête...

-Roooo l'autre hé ! Mheu non, juste que je me disais... Tiens, y'a des parties publiques : les jardins (connu des floodeurs détestables... floodeurs quoi ^^), l'ambassade, la partie rp, et le recrutement (ceux qui floodent sur les dernières auront à faire à moi rambo ).

-Mouais, je vois pas où tu veux en venir... Sachant que déjà le nom (cave à vin) va en attirer plus d'un, surtout les floodeurs...

-Mais heu... Laisses moi finir ! Donc, je disais que dans notre alliance, les parties de discutions intelligentes, non floodesques, sont inexistantes ! En bref, je propose donc l'ouverture de "la cave à vin", où l'on posterai des trucs intelligents, et où le flood serai interdit.

-En fait, t'es ptet pas aussi con que tu en as l'air... Etoffes ton idée Wink

-Notre communication extérieur est, selon moi, trop petite. En créant justement cette partie, nous pourrions attirer l'éllite intellectuelle de l'univers, donc faire autre chose que de verser des godets aux pecnos du coin !

-Vraiment sympas ton idée en fait... Et il y aura quoi dedans ? Qui s'en chargera ?

-Ce qu'il va y avoir dedans ? Surement une chronique cinématographique sur les films que vous n'avez que peu de chance de voir, ptet une chronique littéraire, musicale, et qui sait, ptet aussi des débats intelligents sur l'actualité/la morale/les valeurs... Bref, un truc pas con, interressant, autre que les traditionnels "dernier post qui gagne"... Je peux aussi modérer cette partie, je pense qu'avec les restrictions de postage, peu flooderont, donc peu de chose à lire, donc peu de temps passé à vérifier les posts. Je peux aussi m'occuper de la critique cinématographique, et même en faire une par semaine. Ayant une maitrise nanarographique ^^.

Citation :
Le son endiablé m'entrainait. Je savais que ces écouteurs sont les acteurs de ma future sourdité. Mais quel bonheur. Ils me coupent de ce monde que je ne veux voir. Ils me coupent de ces gens que je ne veux entendre. Je suis seul. Seul dans mon monde. Je m'y sens bien. Je suis comme un tétard dans sa mare. Mais un sifflement strident me fit oublié ma pseudo solitude. Pilotisé sur mes lourdes jambes, je ne vacillais point. La lourde porte s'ouvrit dans un bruit macabre.

Je descendis les quelques marches. Le noir m'entourait, les ténèbres m'envahissaient. La porte se fermit dans un bruit macabre. La masse commença à se déplacer. Durement, mais elle réussi et disparut au loin. Une masse bleuatre était là. Elle était déjà là. Je le savais pertinement. Que faisait-elle ici avant mon arrivé ? La réponse m'importe peu. Je relia les quelques mètres qui nous séparaient. Sa réponse à ma question fut « dans une heure, ici ». Je le savais déjà, mais bon, dans ce genre de situation, je préfère être sur... Pour ne pas le rater... Ce départ.

Nous prîmes des directions opposées. Elle traversa la voie des suicidés, alors que moi je m'enfonçais dans le souterrain. Ce souterrain de béton, avec ces quelques lumières faiblardes. Je le parcourus. Arrivé à ses 10 mètres, je montis les marches. Personne. La masse bleue avait déjà disparut, mais pas l'obscure omniprésence et cette pluie si...

Le batiment me faisait face. Lugubre. Mais la lumière rayonnait par ses fenêtres. Je décida de ne point attendre dans cette espace morbide. Ma main se posa sur la froide poignée. J'ouvris la porte. Personne. La musique, quand à elle, continuait de plus belle. Cette voix m'enportait dans mes songes operesques. Je me sens voler, cette voix m'enporte toujours plus loin que là où je suis. J'avencis dans ce lieu carrelé. Un peu comme cet endroit autrichien... Ces enfers humains. Mais ce n'est pas comme ce soir là, je le sais. Je lisais quelques prospectus que quelques rares paumés accrochaient ici, dans le but de capté l'attention. Et c'est à ce moment que je t'ai apperçut. Toi et ton chat. Je ne t'accordis aucune attention. Tu ne méritais pas à ce moment d'interompre la B.O. de Casshern, quelque soit ta raison.

Je remarquis ce signe que tu me faisait. J'osis sortir une oreille de mon cocon sonore. Je t'entendis me dire bonjour. De ta petite voix. Dans l'autre oreille, j'avais toujours cette voix magnifique. Quel dur dilème... Retourner dans mon univers, ou t'écouter. Je ne le sais. Enfin bon, attendre une heure en tappant un brin de causette dans ce lieu. Pourquoi pas...

Tu commenças à me demander mon téléphone, le tien apparement n'était plus assez crédité. Pourquoi pas. Vu là où nous sommes, à mon avis, tu ne réussiras à joindre personne. Et j'ai eu raison. Puis tu as commencé à me conter ce que tu faisais là. Je n'écoutais que pour te faire plaisir. La fatigue, et l'omnubilation de ce futur invraisemblable occupaient toute mon attention. Mais ce que tu me disais était pourtant interressant. Je mis de côté la fatigue, je mis de côté ce futur, et t'écoutis. Ton passé est sombre. Tu ne le mérite pas.

Je m'en rappel... Tu me vouvoyais. Tu pensais que j'aivais ces 22 ans que je n'ai pas, mais tu ne t'es trompé que de 3 petites années. Et toi, si jeune, et si adulte. Si pure, et si... Et si... Tu commenças à me poser des questions. Mais contrairement aux autres, toi, ça se voyait. Ca ce voyait que là où tu es, tu ne l'a pas choisit. Tu as choisit une existance, quoi de plus normal. Mais ces âmes ont interféré sur la tienne.

Pauvre de toi. Ton vocabulaire n'est pas riche, et tu ne me l'as pas caché. A moins que tu n'en n'es honte et que je ne le vis point... Je ne te le reprocherai pas. Tu as choisit ta vie, j'ai choisit la mienne. Même si, je pense que pour nous deux, le choix était assez restreint.

Tu étais si jeune et si frêle. Tu étais si gentille, et sans cette culture, ce savoir qui pour moi sont les seuls vraies armes contre cette violence que je ne puis accepter. Et pourtant, tu n'as pas cette culture, tu n'as pas ce savoir, mais tu n'as pas non plus cette violence. Me serai-je trompé ? En tout cas, tu me le démontres par ton existence.

Tu continuais de clamer ton existence, tu continais de disclamer ta vie. Et moi je continuais de t'écouter, je continuais de te regarder. Et tu parfois un « vous » sournois et soudain sortait de ta bouche. Je te genais. Cela ce voyait, tu étais géné par ma présence, par mon écoute. Mais tu continuais de parler, comme si c'était vital pour toi.

Puis l'heure passa vite. Tu n'avais pas à manger pour ce voyage, tu avais loupé celui d'avant... Ce genre de choses ne sont pas à rater, et tu en as fait l'expérience. Je farfouilla dans mon sac, et en sortis un « demi paquet de choco à date de péremption incertaine ». J'en avais mangé avant... Il n'y avait donc aucun risque. Je te le tendis. Et tu l'accepta volontier. Ce modeste présent qui te donnera des forces pour affronter ton futur.

Je savais que tu partais avant moi, tu me l'avais dit. Nous prîmes nos affaires, passâmes la porte à la poignée froide, descendîmes dans le souterrain à la lumière faiblarde, et nous retrouvères à mon point de départ. La masse bleue sortis de la voix des suicidés. Je te fis la bisse pour te souhaiter bon vent. Une masse apparut au loin. C'était celle qui t'emmenerai. Un sifflement strident retentit. La lourde porte s'ouvrit dans un bruit macabre. Et à ce moment, tu me refis la bise. Tu montis les quelques machent.

Le noir m'entourait, les ténèbres m'envahissaient. La porte se fermit dans un bruit macabre. La masse commença à se déplacer. Durement, mais elle réussi et disparut au loin. La nuit était toujours présente, la masse bleue aussi. Il pleuvait encore et toujours comme si...

Il me restait cinq petites minutes d'attente dans ce monde. Je pensais. Je pensais à toi, frêle inconnu, toi, ton passé. Je sais où te retrouver, tu ne sais pas où me retrouver. Ce que je sais de toi ? Tu avais besoin de parler. Tu ne pouvais pas le cacher. Cela ce voyais que tu es malheureuse, et pourtant tu vis.

Me refaire la bise, de ta propre initiative ne peut ne pas être annodin. Tu sais que je ne suis pas ce que tu ne veux pas que je sois, même en ne sachant pas ce que je suis. Un jour je te retrouverai, ce jour n'est pas si lointain. Je t'aiderai. Pourquoi ? Car tu es quelq'un qui a besoin d'aide, et que tu n'as pas a faire à ces personnes que je ne suis pas.

Puis une masse apparut au loin. Un sifflement strident retentit. La lourde porte s'ouvrit dans un bruit macabre. Je montis les quelques marches. Malgré les pâles lumière, ke noir m'entourait encore, les ténèbres m'envahissaient toujours. La porte se fermit dans un bruit macabre. La masse commença à se déplacer. Durement, mais elle réussi et je disparus au loin, en pensant à toi, jeune inconnue.

Citation :
Ce fût l´été dernier, souvenez-vous. Au Croisic, dans cette bicoque, qui ne tenait plus debout, mais quel plaisir d´avoir où se baigner à 5 mètres du jardin. Patelin tranquille. Je me rappel de cette fraîche soirée, le vent m´ébouriffais, pieds nus. Sur le bitume tiède. J´arrivais a cette digue, je distinguais un panneau « accès interdit », boaf. J´enjambis la barrière, et marcha dans cette claire obscurité. Plus je marchait, plus la nuit m´aspirait, et plus ce sentiment de bien être m´entourait. Je ne croisais personne, sauf un stylo plume qui se mouchait sur les étoiles de mer. Là, je m´aperçut
que je n´étais plus dans le réel. Je me pincis pour me réveiller, et je ne sentis plus mon corps. Je connaissais bien cette situation, adrénaline et endorphine. Je compris vite ce qu'il m'arrivait. AIE. Je me souviens. J'étais entré dans un café, le « chez Lucette », et sous pression psychotropique, j'enfermis cette pov' Lucette dans son four micro-onde, mais elle y survécu. Alors, dans mon crâne pertubé, une idée conscencieusement inconsciente j'ailli de mon esprit. C'est dans ces pensée que je me balladis sur la digue, croyant dure comme fer que si la petite vieille avait vaincu la mort, alors pourquoi pas moi... La digue fait 5 mètres de haut, les rochers sont pointus.

Amen.

Citation :
L'homme s'avença dans l'obscure salle. Il était vétu de noir. Il parlait lentement avec une voix timide, mais sure.

Voici son projet. Son dernier projet non accompli. Je ne connaissais son nom... Il n'était qu'inconnu dans une mer d'inconnus. Rien de plus. Mais c'était une âme, une âme parmis tant d'autres. Elle n'avait rien d'extraordinaire, rien de paranormal, bref elle était normale.

L'homme se plaçat bien au milieu de la salle. Les personnes présentent continuèrent leur silence pesant. Rasuré par ce silence, l'homme l'était aussi par ce même silence... Respect ou moquerie subtile. Il savait qu'il ne faisait cela pas pour lui, mais pour l'inconnu, pour sa mémoire. Il reprit :

Si vous êtes ici, c'est que vous défendez la pensée que nous pouvous diffuser notre culture, car elle est propre à chaque personne, mais nous englobe tous, qui que nous sommes. C'était son projet, à cet inconnu. Et c'est moi qui le questionnait. Je le revu plus tard, et il me transmis l'histoire de cette jeune inconnue. Et sa mort, je la vis de loin. C'est pour honnorer sa mémoire aujourd'hui que je continue sa volonté. Transmettre une culture, un savoir. Car il avait la profonde conviction qu'elle seule connaissait l'ultime secret. L'ultime secret que même le pouvoir du plus gros canon ne pouvait détriure, le pouvoir que même le plus rapide des vaisseaux ne pouvait atteindre, que même le plus grand sage ne pouvait connaitre. Alors comment atteindre ce savoir inateignable ? Tout simplement en le construisant nous même.

Sur ces mots, le silence de la salle continuait. Pesant. Les personnes présentent se mirent à l'écart, pour une partie d'entre elles, et commencèrent à rédiger ce qui allait être l'ultilme savoir... Celui qui fera de nous des... Celui qui nous permettra de... Celui qui...
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